Histoire du Balafon

L’un des instruments les plus anciens d’Afrique, le « balafon », également appelé « instrument de la forêt », s’impose comme un élément indispensable des mariages, des funérailles et des organisations ecclésiastiques en Afrique.

Le balafon, qui est propre aux pays d’Afrique centrale et identifié à la musique africaine, est formé en combinant différents nombres de planches selon leur poids.

Cet instrument à percussion, joué avec deux baguettes, donne la note et le timbre recherchés grâce aux résonateurs constitués de calebasses sur la face inférieure.

On pense que le balafon, qui contient généralement de 16 à 27 notes, est né au 12ème siècle dans le royaume de Sosso, géographie où se situe le Mali actuel.

Le premier balafon de l’histoire, appelé Sosso Bala, également connu sous le nom de « saint balafon », est conservé dans un coffre spécial dans le village de Niagassola, situé à la frontière malienne de la Guinée.

Balafon du Mali

Le balafon, qui donne son titre au recueil, est un instrument traditionnel de la culture africaine. C’est un instrument qui ne se joue pas seul, les musiciens en jouent à plusieurs, créant un ensemble musical harmonieux.

Le balafon est ici symbole d’unité et de partage, réunissant les hommes autour d’un message joyeux et festif, à l’image de la musique produite par cet instrument. Joué lors d’un mariage, il évoque la joie d’une nouvelle union, et les promesses de vie à venir qui découlent de la fécondité d’un mariage. C’est donc l’idée de l’unité dans la fête qui est ici véhiculée par le choix de cet instrument de musique comme titre du recueil.